Les rasoirs font mal ;
Les rivières sont humides ;
Les drogues sont brutales ;
Les pilules sont perfides.
Les nœuds se défont ;
Les flingues sont interdits ;
Le gaz ne sent pas bon ;
Autant rester en vie.
Résumé
Saturday, 6 October 2007
Ultimatum
Je suis lasse des amours lassantes, mon ami
Des doutes et du mauvais sang;
Avant d’amorcer, voyons où ça finit,
Et peut-être ferai-je sans.
Il n’y a pas de pincement qui vaille tant de misère
Et je refuse les nuits d’insomnie
Alors de deux choses l’une, mon cher
C’est non ou bien c’est oui!
La table est prête, montre tes cartes
Et si elles augurent du chagrin,
Je te présenterai mes meilleurs égards
Et fuirai par le premier train.
Je n’ai pas la force d’être au désespoir
Mon coeur doit aimer pour de bon-
Alors de deux choses l’une, mon gaillard,
C’est oui ou bien c’est non!
Ultimatum
Des doutes et du mauvais sang;
Avant d’amorcer, voyons où ça finit,
Et peut-être ferai-je sans.
Il n’y a pas de pincement qui vaille tant de misère
Et je refuse les nuits d’insomnie
Alors de deux choses l’une, mon cher
C’est non ou bien c’est oui!
La table est prête, montre tes cartes
Et si elles augurent du chagrin,
Je te présenterai mes meilleurs égards
Et fuirai par le premier train.
Je n’ai pas la force d’être au désespoir
Mon coeur doit aimer pour de bon-
Alors de deux choses l’une, mon gaillard,
C’est oui ou bien c’est non!
Ultimatum
La Robe Rouge
J’ai toujours su, j’ai toujours dit,
Que si j’étais mûre et émancipée,
J’aurais une robe d’un rouge cramoisi,
La plus belle qu’on puisse trouver.
Je la porterais, souple et légère
Par une journée ensoleillée,
Il en est un qui me verrait faire
Et enverrait le monde valser.
Ce serait un homme des plus galants
Avec des étoiles dans les yeux,
Une chevelure comme de l’acier brillant
Et des lèvres aux mots toujours pieux.
Je nous imaginais, joyeux et justes,
Respectés par la communauté.
Maintenant je suis une femme adulte…
La robe idiote, je l’ai.
The Red Dress
Que si j’étais mûre et émancipée,
J’aurais une robe d’un rouge cramoisi,
La plus belle qu’on puisse trouver.
Je la porterais, souple et légère
Par une journée ensoleillée,
Il en est un qui me verrait faire
Et enverrait le monde valser.
Ce serait un homme des plus galants
Avec des étoiles dans les yeux,
Une chevelure comme de l’acier brillant
Et des lèvres aux mots toujours pieux.
Je nous imaginais, joyeux et justes,
Respectés par la communauté.
Maintenant je suis une femme adulte…
La robe idiote, je l’ai.
The Red Dress
Sagesse
Ca je le sais, et je le professe:
L’amour n’entendra plus parler de moi.
L’amour pave la route jusqu’à la détresse
L’amour mène tout droit au désarroi.
Ce que j’ai appris, je le savais déjà,
Et ça, je le tire de mon expérience :
Bouclez votre cœur, posez un cadenas.
L’enfer est à flot quand chavirent les romances.
Offrir son cœur, gémir, se complaire;
N’est-ce pas un spectacle risible !
Moi je suis sage, qui m’assoie solitaire,
Voici ma laine et voici mon livre.
Là ! Un jeune homme, devant ma porte,
Il est intrépide, si grand, et gai !
Par tous les diables, et que m’importe
Ce que je professe, et ce que je sais ?
Wisdom
L’amour n’entendra plus parler de moi.
L’amour pave la route jusqu’à la détresse
L’amour mène tout droit au désarroi.
Ce que j’ai appris, je le savais déjà,
Et ça, je le tire de mon expérience :
Bouclez votre cœur, posez un cadenas.
L’enfer est à flot quand chavirent les romances.
Offrir son cœur, gémir, se complaire;
N’est-ce pas un spectacle risible !
Moi je suis sage, qui m’assoie solitaire,
Voici ma laine et voici mon livre.
Là ! Un jeune homme, devant ma porte,
Il est intrépide, si grand, et gai !
Par tous les diables, et que m’importe
Ce que je professe, et ce que je sais ?
Wisdom
George Gissing
Quand j’admets que George Gissing m’indiffere,
On me dit que je ne sais pas ce que je perds.
Jusqu'à ce que leurs arguments gagnent en profondeur,
Je me contenterai de Samuel Butler.
George Gissing
On me dit que je ne sais pas ce que je perds.
Jusqu'à ce que leurs arguments gagnent en profondeur,
Je me contenterai de Samuel Butler.
George Gissing
Frustration
Si j’avais un flingue rutilant
Je pourrais m’amuser follement,
J’enverrai les balles voler à travers
Les cervelles de ceux qui me font des misères ;
Si j’avais du gaz empoisonné
Je pourrais aussi occuper mes journées
En éliminant une partie majeure
De ceux que je ne porte pas dans mon cœur.
Mais je n’ai pas d’armes meurtrières-
Ainsi le Destin piétine nos passe-temps!
Et ils restent alertes et bien-portants
Ceux qui, de droit, devraient être en enfer.
Frustration
Je pourrais m’amuser follement,
J’enverrai les balles voler à travers
Les cervelles de ceux qui me font des misères ;
Si j’avais du gaz empoisonné
Je pourrais aussi occuper mes journées
En éliminant une partie majeure
De ceux que je ne porte pas dans mon cœur.
Mais je n’ai pas d’armes meurtrières-
Ainsi le Destin piétine nos passe-temps!
Et ils restent alertes et bien-portants
Ceux qui, de droit, devraient être en enfer.
Frustration
L’été Indien
Quand j’étais jeune, j’avais cette façon
De faire mon possible pour plaire
Et de changer, avec chaque garçon,
Pour me conformer à ses critères.
Mais je sais ce que je sais aujourd’hui,
Et je fais les choses que j’aime faire ;
Et si tu ne m’aimes pas comme je suis,
Va, mon amour, en enfer !
Indian Summer
De faire mon possible pour plaire
Et de changer, avec chaque garçon,
Pour me conformer à ses critères.
Mais je sais ce que je sais aujourd’hui,
Et je fais les choses que j’aime faire ;
Et si tu ne m’aimes pas comme je suis,
Va, mon amour, en enfer !
Indian Summer
Lord Tennyson
Si le ciel venait à m’envoyer un garçon,
J’espère qu’il ne serait pas comme Tennyson.
Je préfèrerais qu’il joue de la trompette
A ce qu’il clame une idylle et fasse des courbettes.
Alfred, Lord Tennyson
J’espère qu’il ne serait pas comme Tennyson.
Je préfèrerais qu’il joue de la trompette
A ce qu’il clame une idylle et fasse des courbettes.
Alfred, Lord Tennyson
Histoire
Et si, dit-elle, il décide de partir
Bon débarras, c’est tout c’que j’ai à dire !
C’est pas mon genre de veiller la nuit
Et verser des larmes pour n’importe qui.
Les bons partis, y’en a à la pelle!
J’irai au bal, je s’rai la plus belle
Et je dans’rai jusqu’au petit matin.
Je suis bien mieux depuis qu’il est loin !
Et si, dit-elle, il prend la tangente
Je m’en fiche comme de l’an quarante !
Je ne le reprendrais pas!
J’ose espérer
Que sa mère a bien savonné l’effrontée.
Story
Bon débarras, c’est tout c’que j’ai à dire !
C’est pas mon genre de veiller la nuit
Et verser des larmes pour n’importe qui.
Les bons partis, y’en a à la pelle!
J’irai au bal, je s’rai la plus belle
Et je dans’rai jusqu’au petit matin.
Je suis bien mieux depuis qu’il est loin !
Et si, dit-elle, il prend la tangente
Je m’en fiche comme de l’an quarante !
Je ne le reprendrais pas!
J’ose espérer
Que sa mère a bien savonné l’effrontée.
Story
Accomplissement
Pour ça ma mère m'emmitouflait
Et me cajolait quand j’étais mouflet,
Me gardait au chaud quand il faisait tempête,
Me gavait de fibres pour ma silhouette,
Me bordait le soir à huit heures précises,
Me surveillait quoique je fasse ou dise,
Coiffait mes cheveux, pointait mes kilogrammes,
Pour que je puisse devenir une femme,
Qu’au premier clin d’oeil je perde l’esprit
Et que mon cœur se brise en mille débris.
Fulfillment
Et me cajolait quand j’étais mouflet,
Me gardait au chaud quand il faisait tempête,
Me gavait de fibres pour ma silhouette,
Me bordait le soir à huit heures précises,
Me surveillait quoique je fasse ou dise,
Coiffait mes cheveux, pointait mes kilogrammes,
Pour que je puisse devenir une femme,
Qu’au premier clin d’oeil je perde l’esprit
Et que mon cœur se brise en mille débris.
Fulfillment
Compte-rendu des rapports entre les sexes
La femme exige la fidélité ;
L’homme raffole de nouveauté.
Pour elle l’amour est le seul avenir ;
Lui a d’autres sources de plaisir.
Elle se dévoue corps et âme à son roi ;
Le temps de dire ouf, il s’ennuie déjà.
Voilà le bilan de la situation,
Quel bonheur terrestre en espère-t-on?
General Review of the Sex Situation
L’homme raffole de nouveauté.
Pour elle l’amour est le seul avenir ;
Lui a d’autres sources de plaisir.
Elle se dévoue corps et âme à son roi ;
Le temps de dire ouf, il s’ennuie déjà.
Voilà le bilan de la situation,
Quel bonheur terrestre en espère-t-on?
General Review of the Sex Situation
Blanc cerise
Je ne connais pas de tableau plus charmant-
Un cerisier blanchi par le printemps -
Mais ce que j’en dis, « Quel bonheur
Ce s’rait de me pendre à un arbre en fleurs! »
Cherry White
Un cerisier blanchi par le printemps -
Mais ce que j’en dis, « Quel bonheur
Ce s’rait de me pendre à un arbre en fleurs! »
Cherry White
La récompense de ces dames
Mesdames, Mesdames, ne commencez jamais
Une conversation vers ce qui vous plait ;
Vos jolis mots doivent être modérés
Ce que vous pensez devra rester secret.
Montrez-vous, en paroles et en air,
Promptes et plates comme une rivière.
Soyez fraîches et prestes en partant
Comme une goutte de neige au printemps.
Soyez aussi délicates et gaies
Qu’une fleur de cerisier au mois de mai.
Mesdames, Mesdames, il ne faut pas, surtout
Mentionner les larmes qui brûlent vos joues-
Elle ne gagnera jamais son affection
Celle dont les mots révèlent l’appréhension.
Soyez donc sages et jamais austères,
Et vous aurez votre joli gars.
Jamais sérieuse, jamais sincère,
Et votre vœu se réalisera-
Et si, gamine, ça te comble de joie,
Tu s’ras bien la première dans ce cas.
The Lady's Reward
Une conversation vers ce qui vous plait ;
Vos jolis mots doivent être modérés
Ce que vous pensez devra rester secret.
Montrez-vous, en paroles et en air,
Promptes et plates comme une rivière.
Soyez fraîches et prestes en partant
Comme une goutte de neige au printemps.
Soyez aussi délicates et gaies
Qu’une fleur de cerisier au mois de mai.
Mesdames, Mesdames, il ne faut pas, surtout
Mentionner les larmes qui brûlent vos joues-
Elle ne gagnera jamais son affection
Celle dont les mots révèlent l’appréhension.
Soyez donc sages et jamais austères,
Et vous aurez votre joli gars.
Jamais sérieuse, jamais sincère,
Et votre vœu se réalisera-
Et si, gamine, ça te comble de joie,
Tu s’ras bien la première dans ce cas.
The Lady's Reward
Une histoire vieille comme le monde
En avril, en avril,
Mon unique amour est venu.
J’ai dévalé le flanc de ma haute colline
Pour suivre un refrain ténu.
Ses yeux étaient durs comme du porphyre
A scruter des terres infernales.
Sa voix sur mon corps s’est mise à courir
Comme de terribles mains de métal.
Ensemble on a pris le chemin secret,
Traversé la ville aux bruits sourds.
Je portais mon cœur comme une tache mouillée
Sur le sein d’une robe en velours.
En avril, en avril,
Mon amour est passé en sifflant
Et j’ai trébuché sur ma haute colline
Le long de ses boniments.
Que me reste-il à faire dans les parages
A part compter les carillons,
M’asperger de l’eau froide sur le visage
Et griffonner sur ce brouillon ?
A well-worn story
Mon unique amour est venu.
J’ai dévalé le flanc de ma haute colline
Pour suivre un refrain ténu.
Ses yeux étaient durs comme du porphyre
A scruter des terres infernales.
Sa voix sur mon corps s’est mise à courir
Comme de terribles mains de métal.
Ensemble on a pris le chemin secret,
Traversé la ville aux bruits sourds.
Je portais mon cœur comme une tache mouillée
Sur le sein d’une robe en velours.
En avril, en avril,
Mon amour est passé en sifflant
Et j’ai trébuché sur ma haute colline
Le long de ses boniments.
Que me reste-il à faire dans les parages
A part compter les carillons,
M’asperger de l’eau froide sur le visage
Et griffonner sur ce brouillon ?
A well-worn story
Autobiographie
Oh, mes deux chaussures sont flambant neuves,
Impeccable, le chapeau que je porte ;
Ma robe est un modèle 1922…
Ma vie est toute de la sorte
Autobiography
Impeccable, le chapeau que je porte ;
Ma robe est un modèle 1922…
Ma vie est toute de la sorte
Autobiography
Pénélope
Dans la lignée du soleil,
Dans le sillage du vent,
Là où la terre rejoint le ciel,
Il chevauchera les mers d’argent,
Il scindera les flots somptueux.
Moi je m’assiérai dans mon canapé
Quand le voisin sonnera, j’irai lui parler;
Infuserai mon thé, couperai mon coton
Et blanchirai mon linge de maison.
Et c’est lui qu’ils trouveront courageux.
Penelope
Dans le sillage du vent,
Là où la terre rejoint le ciel,
Il chevauchera les mers d’argent,
Il scindera les flots somptueux.
Moi je m’assiérai dans mon canapé
Quand le voisin sonnera, j’irai lui parler;
Infuserai mon thé, couperai mon coton
Et blanchirai mon linge de maison.
Et c’est lui qu’ils trouveront courageux.
Penelope
D.G. Rossetti
Dante Gabriel Rossetti
Alla enterrer tous ses libretti,
Il y réfléchit - et peu après
S’en retourna pour les déterrer.
D.G. Rossetti
Alla enterrer tous ses libretti,
Il y réfléchit - et peu après
S’en retourna pour les déterrer.
D.G. Rossetti
Coda
Donner et prendre ne riment a rien,
L’eau et le vin ne riment a rien ;
Cette vie, cette vie, cette vie
Je n’en ai jamais eu envie.
Oh, dure est la lutte, et maigre est le gain
de celui qui s’empare du larcin,
Car l’art est une forme de catharsis
Et l’amour, une vaine bataille
Le repos concerne la seule clovisse
Le travail est le fief du bétail.
A vrai dire, je songe jeter l’éponge –
S’il vous plaît, les rives du Styx ?
Coda
L’eau et le vin ne riment a rien ;
Cette vie, cette vie, cette vie
Je n’en ai jamais eu envie.
Oh, dure est la lutte, et maigre est le gain
de celui qui s’empare du larcin,
Car l’art est une forme de catharsis
Et l’amour, une vaine bataille
Le repos concerne la seule clovisse
Le travail est le fief du bétail.
A vrai dire, je songe jeter l’éponge –
S’il vous plaît, les rives du Styx ?
Coda
Les Hommes
Ils vous proclament leur Nord et leur Est
Parce que vous êtes telle que vous êtes.
Si leurs sentiments sont partagés
Alors ils essaient de vous changer ;
Et dès qu’ils sont sûrs de votre attachement
Ils veulent corriger votre comportement.
Vos humeurs, vos manières, tout les congestionne ;
Ils feraient de vous une tout autre personne.
Sans cesse ils vous pressent, ils vous bousculent;
Ils vous éduquent et ils vous manipulent.
Tout ce qu’ils admiraient devient condamnable.
Les hommes me fatiguent, les hommes m’accablent.
Men
Parce que vous êtes telle que vous êtes.
Si leurs sentiments sont partagés
Alors ils essaient de vous changer ;
Et dès qu’ils sont sûrs de votre attachement
Ils veulent corriger votre comportement.
Vos humeurs, vos manières, tout les congestionne ;
Ils feraient de vous une tout autre personne.
Sans cesse ils vous pressent, ils vous bousculent;
Ils vous éduquent et ils vous manipulent.
Tout ce qu’ils admiraient devient condamnable.
Les hommes me fatiguent, les hommes m’accablent.
Men
Friday, 5 October 2007
Pour une Petite-Fille Préférée
Ne t’éprends pas d’un type simple,
Méfie toi d’un avisé,
Fuis le jeune homme triste et humble,
Cache toi des regards habités.
Ne berce pas ton cœur brisé
Pour le compte d’un désobligeant ;
Ne le précipite jamais aux pieds
D’un ingénieux courtisan.
Ne t’éprends pas d’un fils aimant
Ni d’une brebis égarée,
Ramasse tes jupes et pars en courant
A l’approche d’un énamouré.
Ne te répands jamais en pleurs
Ne t’en laisse pas raconter,
Et si tu écoutes mes conseils, mon coeur,
Tu n’es pas de ma lignée!
For a Favorite Granddaughter
Méfie toi d’un avisé,
Fuis le jeune homme triste et humble,
Cache toi des regards habités.
Ne berce pas ton cœur brisé
Pour le compte d’un désobligeant ;
Ne le précipite jamais aux pieds
D’un ingénieux courtisan.
Ne t’éprends pas d’un fils aimant
Ni d’une brebis égarée,
Ramasse tes jupes et pars en courant
A l’approche d’un énamouré.
Ne te répands jamais en pleurs
Ne t’en laisse pas raconter,
Et si tu écoutes mes conseils, mon coeur,
Tu n’es pas de ma lignée!
For a Favorite Granddaughter
Chanson de l’une des filles
Ici, dans mon coeur, je suis Hélène
Je suis Aspasie et Héro, au moins.
Je suis Judith, Jael, et Madame de Staël;
Je suis Salomé, lune d’orient.
Ici dans mon âme je suis Sappho
Et madame Hamilton, aussi.
Récamier rivalise avec kitty O'Shea,
Avec la pauvre Nell, Eve et Dido.
Je suis de ces femmes fascinantes
Dont les ordres ont ebranlé des destins,
Mais tu es mâle, tu ne vois que ma poële,
Alors je m’enferme avec un bouquin.
Song of One of the Girls
Je suis Aspasie et Héro, au moins.
Je suis Judith, Jael, et Madame de Staël;
Je suis Salomé, lune d’orient.
Ici dans mon âme je suis Sappho
Et madame Hamilton, aussi.
Récamier rivalise avec kitty O'Shea,
Avec la pauvre Nell, Eve et Dido.
Je suis de ces femmes fascinantes
Dont les ordres ont ebranlé des destins,
Mais tu es mâle, tu ne vois que ma poële,
Alors je m’enferme avec un bouquin.
Song of One of the Girls
Charles Dickens
Qui le traite d’imposteur et d’incompétent
Devra me passer sur le corps avant.
J’invite chaudement ces drôles d’oiseaux
A me retrouver dehors et répéter ces mots !
Charles Dickens
Devra me passer sur le corps avant.
J’invite chaudement ces drôles d’oiseaux
A me retrouver dehors et répéter ces mots !
Charles Dickens
(Sur le fait d’)Etre une femme
Quand je suis a Rome, pour quelle raison
Donnerais-je un œil pour être à la maison
Alors qu’a peine rentrée au pays,
Mon âme a le mal de l’Italie ?
Et pourquoi, mon amour, mon seigneur, avec toi
M’ennuie-je avec tellement d’éclat,
Mais à peine te lèves-tu pour t’en aller
Que je te réclame à mes côtés ?
On being a Woman
Donnerais-je un œil pour être à la maison
Alors qu’a peine rentrée au pays,
Mon âme a le mal de l’Italie ?
Et pourquoi, mon amour, mon seigneur, avec toi
M’ennuie-je avec tellement d’éclat,
Mais à peine te lèves-tu pour t’en aller
Que je te réclame à mes côtés ?
On being a Woman
Surprise
Mon coeur s’est mis à frissonner d’effroi,
A l'idée que tu partes et me laisses là
A me cogner la tête, aller et venir,
Et m’étirer sur mon lit sans dormir.
Ah, ils voient clair et ils disent vrai :
Toujours l’un s’éloigne, l’autre reste à pleurer
C’est de l’amour la loi immuable…
Je n’aurais pas cru, c’était impensable
Que je sois la première à m’en aller.
C'est si agréable que ce soit arrivé !
Surprise
A l'idée que tu partes et me laisses là
A me cogner la tête, aller et venir,
Et m’étirer sur mon lit sans dormir.
Ah, ils voient clair et ils disent vrai :
Toujours l’un s’éloigne, l’autre reste à pleurer
C’est de l’amour la loi immuable…
Je n’aurais pas cru, c’était impensable
Que je sois la première à m’en aller.
C'est si agréable que ce soit arrivé !
Surprise
Dilemne
Si j’étais douce, si j’étais modérée
Et si je mettais mon cœur à tes pieds
Et te confiais mes pensées les plus chères
Et si je croyais tes mensonges lacunaires,
si je murmurais toujours « oui » et puis
« Tu as raison, mon coeur» et de nouveau « oui »
Si je baissais le regard discrètement
Et tremblais blanchement à ton froncement
Et ne demandais jamais d’explications
Mon amour, tu partirais pour de bon!
Si j’étais folle, si j’étais lasse,
Et ouvrais mon cœur aux hommes qui passent
Mais me cognais la tête contre le plancher
A chaque fois que je te voyais passer
Si je doutais et faisais des railleries
Et hurlais « adieu ! » sans bouger d’ici
Si je brisais ta foi et ton allégresse
Tu partirais sans demander ton reste!
Dilemma
Et si je mettais mon cœur à tes pieds
Et te confiais mes pensées les plus chères
Et si je croyais tes mensonges lacunaires,
si je murmurais toujours « oui » et puis
« Tu as raison, mon coeur» et de nouveau « oui »
Si je baissais le regard discrètement
Et tremblais blanchement à ton froncement
Et ne demandais jamais d’explications
Mon amour, tu partirais pour de bon!
Si j’étais folle, si j’étais lasse,
Et ouvrais mon cœur aux hommes qui passent
Mais me cognais la tête contre le plancher
A chaque fois que je te voyais passer
Si je doutais et faisais des railleries
Et hurlais « adieu ! » sans bouger d’ici
Si je brisais ta foi et ton allégresse
Tu partirais sans demander ton reste!
Dilemma
Harriet Beecher Stowe
Nous sommes tous fiers de connaître les écrits
De madame Stowe, la pure et accomplie,
Mère, épouse et écrivain --
Dieu merci, je me contente de moins !
Harriet Beecher Stowe
De madame Stowe, la pure et accomplie,
Mère, épouse et écrivain --
Dieu merci, je me contente de moins !
Harriet Beecher Stowe
Thursday, 4 October 2007
Les mots qui fâchent
Dis que je suis facile à avoir
Dis que la mouche d’orgueil m’a piquée
Dis que je broie trop souvent du noir-
Et quand même garde-moi à tes côtés.
Dis que je suis ni jeune ni téméraire
Dis que je cajole- une vraie maman poule
Dis que j’ai une langue de vipère-
Et quand même je reste pendue à ton cou.
Mais dis que mes vers ne sont pas scandés
Et je me trouve quelqu’un d’autre à aimer !
Fighting Words
Dis que la mouche d’orgueil m’a piquée
Dis que je broie trop souvent du noir-
Et quand même garde-moi à tes côtés.
Dis que je suis ni jeune ni téméraire
Dis que je cajole- une vraie maman poule
Dis que j’ai une langue de vipère-
Et quand même je reste pendue à ton cou.
Mais dis que mes vers ne sont pas scandés
Et je me trouve quelqu’un d’autre à aimer !
Fighting Words
Alexandre Dumas et Son Fils
Bien que je travaille, et me coupe en dix,
Sur Dumas père et Dumas fils,
Ils ne sauront, hélas, jamais me plaire
Dumas fils et Dumas père.
Alexandre Dumas and his Son
Sur Dumas père et Dumas fils,
Ils ne sauront, hélas, jamais me plaire
Dumas fils et Dumas père.
Alexandre Dumas and his Son
Les Miens
Laissez les dénoncer chacun de mes pleurs,
Laissez les railler et se plaindre.
Dans une semaine, dans un an, dans une heure
Je serai avec les miens.
Qui sommeillent maintenant, été comme hiver,
Dans des champs où la terre est très brune,
Et dont le cœur était déjà poussière
Avant qu’on ne les inhume.
My own
Laissez les railler et se plaindre.
Dans une semaine, dans un an, dans une heure
Je serai avec les miens.
Qui sommeillent maintenant, été comme hiver,
Dans des champs où la terre est très brune,
Et dont le cœur était déjà poussière
Avant qu’on ne les inhume.
My own
Commentaire
Oh, la vie est une glorieuse série de concerts,
Un medley d’extemporénie ;
Et l’amour ne connaît jamais de revers ;
Et je suis Marie de Roumanie.
Comment
Un medley d’extemporénie ;
Et l’amour ne connaît jamais de revers ;
Et je suis Marie de Roumanie.
Comment
George Sand
Les moments que cette brillante dame passait
Loin de ses livres, sa plume, ses papiers
Elle les vouait à de brûlantes romances
(Ils font ça tellement bien en France)
George Sand
Loin de ses livres, sa plume, ses papiers
Elle les vouait à de brûlantes romances
(Ils font ça tellement bien en France)
George Sand
Incurable
Et si mon cœur est brûlé et meurtri,
Je suis plus mûre d’avoir tant appris ;
Je suis plus calme d’avoir vu par moi-même
Que les voies de l’amour sont toujours les mêmes-
La passion qui vous laisse confus et pantois
N’est qu’une passion de plus ici-bas.
Je suis plus heureuse d’avoir entrevu
Que chaque baiser n’est qu’un baiser de plus.
Les jolis noms, les serments, les « je t’aime »
Au temps d’Hélène étaient déjà les mêmes.
Le cœur alourdi, la douleur foudroyante,
Quand Phaon a fui, n’étaient guères différentes.
Oh, bien qu’elle soit triste, c’est la vérité nue:
Chaque garçon n’est qu’un garçon de plus.
Et qu’est-ce qu’une fille, pour oser implorer
Que son tendre soit sien pour l’éternité ?
Bien qu’il soit fort, et qu’il soit loyal
Et bravant la mort, qu’il reste glacial,
Il prendra la même route que les autres jeunes gens…
Mais toi, mon tendre, tu es différent.
Incurable
Je suis plus mûre d’avoir tant appris ;
Je suis plus calme d’avoir vu par moi-même
Que les voies de l’amour sont toujours les mêmes-
La passion qui vous laisse confus et pantois
N’est qu’une passion de plus ici-bas.
Je suis plus heureuse d’avoir entrevu
Que chaque baiser n’est qu’un baiser de plus.
Les jolis noms, les serments, les « je t’aime »
Au temps d’Hélène étaient déjà les mêmes.
Le cœur alourdi, la douleur foudroyante,
Quand Phaon a fui, n’étaient guères différentes.
Oh, bien qu’elle soit triste, c’est la vérité nue:
Chaque garçon n’est qu’un garçon de plus.
Et qu’est-ce qu’une fille, pour oser implorer
Que son tendre soit sien pour l’éternité ?
Bien qu’il soit fort, et qu’il soit loyal
Et bravant la mort, qu’il reste glacial,
Il prendra la même route que les autres jeunes gens…
Mais toi, mon tendre, tu es différent.
Incurable
Expérience
Il y a des hommes qui vous brisent le cœur,
D’autres vous flattent et vous couvrent de fleurs,
Certains ne daignent pas vous regarder ;
Avec ceux-là, l’affaire est réglée.
Experience
D’autres vous flattent et vous couvrent de fleurs,
Certains ne daignent pas vous regarder ;
Avec ceux-là, l’affaire est réglée.
Experience
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